Peinture d’un visage plat d’étain par Bernard Tardif réalisé par Figurines TV
La technique de la grisaille par José Maria Bolio
Le processus général d’application de glaçures à l’huile sur un travail de grisaille avec de l’émail acrylique sur une figure plate de 75 mm illustre cette note.
La grisaille est une technique picturale basée sur une peinture monochrome pour mettre en valeur le volume d’une figure.
Son utilisation a été généralisée par divers peintres au XIVe siècle, qui l’utilisaient dans des esquisses et des dessins préparatoires pour obtenir un effet de relief au moyen d’un clair-obscur très nuancé, en réalisant différents dégradés d’une seule couleur, généralement grise ou jaune foncé, où l’on ajoute ensuite des glacis colorés pour donner les différentes tonalités chromatiques, c’est-à-dire que la transparence des glacis ne fait que “colorer” les parties précédemment peintes en nuances de gris.
Cette technique n’est pas très répandue dans la peinture sur figurine car elle nécessite un long travail et une maîtrise de la couleur et du volume.
Il convient de mentionner le travail de Penny Meyer, l’une des pionnières de l’application de la grisaille sur des figures plates, appelée “dégradé de gris”.
Là encore, nous pouvons remarquer une nomenclature différente et ancienne des “filtres”.
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“Roi des elfes” 75mm
Benedikt Widmann Editeur.
Andreas Trost Graveur.
Version originale :
Peinture “Couleur sur couleur” (“fondu dans le frais”) par José Maria Bolio
Cette technique fait référence au fait que la figure est achevée “du premier coup”, c’est-à-dire en une fois, en une seule séance de peinture continue, sans attendre qu’une couche sèche avant de passer à la suivante.
Cette définition, pour la peinture sur figurine, est incomplète, car si l’essentiel du travail de mise en valeur du volume se fait en une seule séance, il est également vrai qu’un bon travail demandera plus de dévouement avec des techniques différentes et peut-être des matériaux.
La technique consiste à donner une légère couche de peinture à l’huile de la couleur, pour ensuite, par-dessus, appliquer différentes couches de peinture avec les nuances d’ombre et de lumière, alors que les précédentes sont encore fraîches. Cette technique est fortement recommandée pour les grandes figures (75 mm ou plus), les chevaux ou les éléments de taille considérable, car il est facile de flouter de grandes zones sans problème majeur. Cette technique exige une certaine planification du temps et de la disponibilité, car l’œuvre ne peut être suspendue pendant de longues périodes, car l’huile perdrait sa capacité à s’intégrer aux tonalités ultérieures.
Comme mentionné, tout le travail ne se fait pas en une seule séance et il est conseillé d’analyser les différents éléments en forme et en couleur, afin de pouvoir peindre avec cette technique “par parties”, mais toujours avec de la peinture humide pour obtenir de magnifiques résultats.
Dans l’exemple présenté, sur un apprêt en émail acrylique blanc opaque, j’ai appliqué, à l’aérographe, un ton chair moyen, également en émail, afin d’éviter que la peinture à l’huile ne soit trop saturée.
Dans la peinture traditionnelle en deux dimensions, elle est également connue sous le nom de “Alla Prima”, mais en modélisation, nous savons que RIEN n’est “Alla Prima”.
Figurine éditée par Alex Leipzing
ngg_shortcode_1_placeholderDeuxième exemple :
ngg_shortcode_2_placeholderVersion originale :
Pas à Pas “Les trois grâces” par José Maria Bolio
Ma plus récente figure (NdT : 1° janvier 2021) plate sur laquelle j’ai utilisé une variété de techniques, tant actuelles que traditionnelles.
Tout d’abord, j’ai indiqué la source lumineuse picturale avec de l’émail et de l’aérographe, ce qui a été très utile pour identifier clairement le volume et la source lumineuse picturale.
Puis, au moyen de glacis à l’huile, j’ai créé les ombres : glacis après glacis, l’ombre augmentait.
Enfin, de la même manière, avec les glacis de couleur claire, j’ai donné de la lumière, petit à petit et en éclaircissant la couleur dans chaque couche.
Je tiens à souligner que, malgré la croyance populaire selon laquelle il n’est pas possible de donner des glacis ou comme on les appelle des “Filtres” avec du blanc ou des couleurs très claires, c’est possible et le résultat est très bon. Ce n’est pas facile et cela demande du temps et de l’habileté, mais c’est certainement possible et c’est une ressource magnifique pour obtenir des gradations douces de tonalité, d’une couleur très foncée aux reflets les plus clairs.
Enfin, je tiens à souligner que la meilleure école est la pratique et l’expérimentation, au-delà de la théorie, de la terminologie ou de la nouveauté, ce qui renforce le fait qu’en fin de compte, le plus important est le résultat final.
ngg_shortcode_3_placeholderVersion originale :
Pas à pas d’un peinture par glacis par José Maria Bolio
Couleur chair à l’acrylique par José Mario Bolio
La chair est colorée avec de l’émail acrylique “Comex” pour une application à l’aérographe.
La figure illustrée présente les hautes lumières et les ombres de base avec la “Source lumineuse picturale” dans le coin supérieur droit.
*Blanc Mat 2415
*Jaune moyen 2409
*Primaire rouge rouille 2443
Je recommande de sortir d’abord la peinture des trois couleurs dans un récipient.
Ensuite, ajoutez progressivement le jaune et le rouge rouille au blanc.
Il est important de trouver un équilibre entre ces trois couleurs, pour éviter que la couleur ne tende vers le jaune ou le rose… mais aussi, chaque silhouette et chaque goût personnel déterminera la tendance.
Version originale :
Mélanger les couleurs pour obtenir de nouvelles teintes: le blanc, par José Maria Bolio
Bien que le blanc ne soit pas à proprement parler une couleur, il est indispensable pour la pigmentation.
Dans les articles précédents, la couleur blanche était utilisée uniquement pour éclaircir les nuances et les couleurs.
Le blanc ne figure pas non plus dans le “Cercle chromatique”, mais il est indispensable dans notre art.
Le blanc ne peut pas être éclairci, c’est pourquoi nous mettrons l’accent sur la tendance et les tons foncés.
Dans ce cas, on réalise d’abord un ton gris : un mélange de blanc et de noir puis de sa teinte correspondante. (Même cas et système que pour la couleur noire).
Ensuite, au blanc pur, nous ajoutons un peu du ton gris que nous avons fait précédemment.
En ajoutant du gris au blanc, il conservera visuellement son essence (comme on peut le voir sur la deuxième photo).
Comme mentionné, la couleur blanche ne peut pas être éclaircie, mais pour les besoins de modélisme qui nous concernent, nous utiliserons comme base une nuance de blanc “assombri”, un gris très clair avec sa teinte respective, cela nous permet d’obtenir de la lumière avec du blanc.
Version originale:
Mélanger les couleurs pour obtenir de nouvelles teintes: le noir, par José Maria Bolio
Bien que le noir ne soit pas à proprement parler une couleur, il est, comme le blanc, indispensable pour la pigmentation.
Le noir n’a pas été mentionné dans les articles précédents, cela est dû au fait que, utilisé dans les mélanges, il peut rendre les tons cendrés lorsqu’ils sont éclaircis. Le noir n’est pas une couleur interdite et, bien qu’il ne figure pas dans le “cercle chromatique”, c’est une couleur très utile pour le modélisme et les pièces tridimensionnelles. Rappelons que les effets et l’intention sont fondamentaux dans le modélisme.
Le noir ne peut être assombri, c’est pourquoi nous mettrons l’accent sur la tendance et les tons clairs.
Lorsqu’on ajoute une nouvelle couleur au noir, celui-ci conservera visuellement son essence ; lorsqu’on l’éclaircit avec du blanc, il fera ressortir la couleur qui le forme, en ayant une tendance vers celle-ci.
Comme il a été dit, la couleur noire ne peut pas être assombrie, mais pour le modélisme qui nous concernent, on utilisera comme base une nuance “éclaircie” de noir, un gris très foncé avec sa teinte respective, ce qui nous permet de réaliser des ombres avec du noir (préalablement mélangé avec une autre couleur).
Version originale :
Mélanger les couleurs pour obtenir de nouvelles teintes: le vert, par José Maria Bolio
Dans le commerce, il existe un grand nombre de nuances de vert. Là encore, il est utile de connaître l’origine de ces nuances, notamment pour assortir les couleurs.
Le vert est le produit de la combinaison du jaune et du bleu, et plus le mélange contient de jaune ou de bleu, plus le ton vert tendra vers ces couleurs.
Pour foncer la couleur verte, on ajoute du café : Dans l’article consacré à cette teinte, nous avons mentionné les différents mélanges pour la couleur brune, qui sont utilisés pour cette couleur et qui vont marquer la tendance de la couleur obtenue, c’est-à-dire vers quelle couleur va se diriger le ton.
Le vert est éclairci par le blanc et/ou le jaune. Là encore, l’article sur la couleur jaune sera utile et donnera des teintes claires selon la combinaison réalisée.
Version originale :
Comercialmente hay una gran cantidad de tonalidades de verde, de nueva cuenta, resulta de gran utilidad conocer el origen de estas tonalidades, en especial, para igualar colores.